Chemin de carême et Mission au collège avec la tutelle "Don Bosco" 6-7 février 2020 — Ensemble Paroissial Saint-Joseph en Velay

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Chemin de carême et Mission au collège avec la tutelle "Don Bosco" 6-7 février 2020

 

Chemin de Carême 2020

Par un Père Salésien (Don Bosco)

C’était le mois de mars 2020 …

Je me souviens …

C’était le mois de mars 2020 … Les magasins se vidaient, les rues s’étaient dépeuplées, les concerts et les matchs de foot étaient annulés, les ados ne se rendaient plus à l’école ni au skatepark pour retrouver leurs amis, les enfants se retrouvaient avec leurs parents toute une journée à la maison pour jouer ou pleurer, les croyants devaient réinventer leur relation à Dieu en dehors des rites prescrits et de la vie de communauté, les jeunes apprenaient à utiliser leur ordi ou leur smartphone pour s’interroger et critiquer, l’économie n’avait jamais connu un tel revers, …

C’était le mois de mars 2020 … Et le printemps n’en savait rien, les fleurs continuaient à éclore, les jonquilles et les tulipes coloraient les jardins, le soleil brillait ou faisait place à la pluie, les hirondelles revenaient et chantaient, le ciel dansait en orange et en bleu, l’eau traversait les campagnes, la terre tournait toujours sur elle-même et autour du soleil, les étoiles scintillaient dans le ciel pendant la nuit…

C’était le mois de mars 2020 … Les habitants de la terre ont été forcés de s’arrêter dans leur course éphémère. Chacun portait un masque qui rappelait l’égalité et la dignité de tous devant le mystère de la vie. Nous avons retrouvé la valeur du silence, des câlins, des gestes de tendresse, Chacun a assumé sa responsabilité. Nous nous sommes questionnés sur notre Essentiel. L’ennemi a été terrassé…

Et le printemps n’en savait rien, les fleurs sont devenues des fruits …

Nous sommes tous sortis, nous avons embrassés tous nos voisins comme si c’étaient nos meilleurs amis, nous avons fait la fête tous ensemble et nous avons partagé ce que nous avons compris…

Alors, est arrivé l’été, parce que le printemps n’en savait rien et il avait poursuivi son chemin… envers et malgré tout, malgré le virus, malgré la peur, malgré la mort… Parce que le printemps n’en savait rien et il nous a tous appris la force de la Vie …

Et si nous écrivions ensemble cette Histoire dont nous sommes les héros ?

… Certains affirmaient que c’était le retour du déluge de Noé, des dix plaies d’Egypte, de la catastrophe de Ninive, du choléra à Turin (cf. Don Bosco), du typhus à Mornese (cf. Marie-Dominique Mazzarello), des différentes pestes successives…

Une occasion de plus à mettre sur le compte de Dieu …

Si Dieu existe, pourquoi permet-Il tout cela ???(voir ci-dessous Texte 2) 

Livre de Jonas, Chapitre 3

 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :

« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,

proclame le message que je te donne sur elle. »

Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.

 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant :

« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »

 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.

 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.

 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands :

« Hommes et bêtes, gros et petit bétail,

ne goûteront à rien,

ne mangeront pas et ne boiront pas.

 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac,

on criera vers Dieu de toute sa force,

chacun se détournera de sa conduite mauvaise

et de ses actes de violence.

 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas

et ne se repentira pas,

s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ?

Et alors nous ne périrons pas ! »

10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

 

Serrons-nous les coudes

Ce matin, je me suis tourné vers le ciel pour t’agresser : si Tu existes, pourquoi ? Pourquoi permets-tu tout cela ? Combien faudra-t-il encore de morts, de malades, de souffrances, d’injustices, de violences, … pour que tu descendes de ton trône ? En recevant mes postillons de colère, tu as gardé silence…

J’ai alors compris que tu n’avais rien d’un vieillard barbu allongé sur ton nuage qui jouissait en envoyant des calamités électrochoc pour te venger sur tes misérables créatures.

J’ai alors compris que tu n’avais pas envoyé ton Fils dans le monde pour nous expliquer la souffrance, mais pour l’habiter de ta Présence.

J’ai alors compris qu’en naissant petit enfant sur quelques brins de paille et en mourant nu sur une croix, transpercé par la violence humaine, tu es aussi vulnérable que moi face à une armée de virus ou à un tsunami d’injustices.

J'ai alors compris que ta logique était bien différente de la logique des hommes.

J’ai alors compris que le visage du malade, c’était le tien … les mains du médecin qui soigne toute la journée ou celles du maçon qui construit des ponts, c’étaient les tiennes … les larmes de la famille qui pleurent son proche défunt, c’étaient les tiennes … le sourire du papi qui accueille son petit, c’était le tien... les pieds du jeune qui fuit son pays, c'étaient les tiens …

J’ai alors compris que tu n’habitais pas derrière les nuages, mais que le Ciel était en moi. Je me suis alors tourné vers mon voisin pour te remercier et pour t’aimer. Si nous ne pouvons plus nous serrer les mains, pourquoi ne pas nous serrer les coudes ?

 

Les jeunes de Don Bosco face à l’épidémie du choléra à Turin

À la fin de juillet 1854, le choléra s’abattit sur Turin. Les cas se multiplièrent avec une rapidité déconcertante ; au bout de la première semaine on en comptait jusqu’à 50 et 60 par jour, et la proportion des victimes atteignait parfois jusqu’à 60 %. En trois mois on dénombra 2.500 cas, dont 1.400 suivis de mort. L’insalubrité de certains quartiers et la saleté repoussante de trop de mansardes collaborèrent activement à cette mortalité excessive. Le secteur du Valdocco, où se trouvait l’Œuvre, fut plus fortement touché que d’autres : on y compta en octobre jusqu’à 400 morts.

L’Oratoire de Don Bosco vivait dans une ceinture de pestiférés, où la mort faisait des coupes d’autant plus sombres que, dès les premières atteintes du mal, ces infortunés se voyaient abandonnés par leurs proches, saisis de terreur. Pour terrasser le fléau, en le circonscrivant, le Conseil Municipal ouvrit deux lazarets sur les deux points les plus contaminés de la ville. Mais alors un problème se posa : où trouver les dévouements qui repéreraient les cas isolés et transporteraient rapidement les malheureux en ces abris ?

Don Bosco, qui pendant les premiers jours s’était multiplié au chevet des malades et des agonisants, leur apportant les soins de son ministère et de sa charité, comprit vite, devant l’étendue du mal, qu’une équipe de jeunes dévouements était seule capable de rendre ce service héroïque à la ville éprouvée. Alors, sans hésiter il fit appel à ses grands. Quatorze d’entre eux donnèrent immédiatement leur nom, et trente autres les imitèrent quelques jours plus tard. Avec ces quarante dévouements on fit de l’excellente besogne, et de la besogne méthodiquement organisée. Une partie de ces jeunes gens prêtait ses services dans les lazarets, une autre dans les familles ; un petit groupe était chargé d’explorer les maisons ouvrières pour y découvrir les malheureux abandonnés par leurs proches, et un piquet était de garde à l’Oratoire prêt à répondre au moindre appel. On ne se faisait pas faute, de jour ou de nuit, de venir solliciter son intervention. Pendant plus de deux mois, ces quarante jeunes gens furent absolument sur les dents. Pas un d’entre eux pourtant ne fut atteint du mal : la protection de la Très Sainte Vierge était visiblement sur eux, car, si au début de leur nouveau métier ils s’étaient vraiment souciés de prophylaxie, se lavant et se désinfectant après chaque expédition, à la fin, ils n’y prenaient plus garde, et s’abandonnaient à la Providence.

Beaucoup de ces malheureux secourus dans leurs mansardes par ces jeunes volontaires se trouvaient dans un état de dénuement complet. Aussi Maman Marguerite se vit-elle contrainte de vider les armoires de la maison : draps, couvertures, chemises, toute la réserve de lingerie y passa. Chacun des petits obligés de Don Bosco, pour aider ces misères lamentables, ne voulait conserver que ce qu’il avait sur le dos et une literie élémentaire.

Un jour, un enfant vint implorer un drap pour un malade couché sur un misérable grabat. Maman Marguerite avait fouillé coins et recoins sans rien trouver, lorsqu’elle courut à la chapelle, pris la nappe d’autel et la remit au jeune :

« Tiens, mon garçon, prends ! »

Et l’enfant, joyeux, partit comme une flèche pour envelopper douillettement dans une belle lingerie son pauvre protégé.

Texte et méditation envoyés par Syvaine Morel

ALP au collège

6 / 7 février 2020

Mission avec et pour les collégiens

 Les élèves du collège Sacré Coeur ont vécu un temps de mission avec la famille salésienne de la tutelle Don Bosco. Deux journées sous le soleil, qui ont été chamboulées par un programme riche, intense, plein d'échanges et de partage.

Jeudi 6 février

Pour réveiller le collège,

un lancement en musique a mis en route tout le monde.

 Toute la journée, par niveau, les élèves se sont retrouvés pour assister à un jeu scénique parlant de Don Bosco mais surtout dans le but de faire découvrir la vie de Marie-Dominique Mazzarello (Mornèse 2022  Cf article suivant).

Le jeu scénique avait été préparé en amont par les différents acteurs, des jeunes de la pastorale de 4e et 5e, encadrés par Sylvaine et un professeur qui a voulu "se prendre au jeu".

Au cours de la mise en scène, à la suite des différents tableaux , il y a eu un témoignage choc de Joaquim sur l'écologie et notre prise de conscience, une démarche à faire par les élèves pour transformer nos épreuves ou nos fardeaux en force pour aller de l'avant, et des témoignages sur leur vocation avec Sr Anne et le Père Ludovic.

Ce temps s'est achevé sous une pluie d'applaudissements bien mérités pour les acteurs qui se sont surpassés.

Aparté sur ce qu'ont vécu et ressenti les acteurs :

Tous ont été emportés dans ce tourbillon de folie, ils se sont laissés surprendre et se sont épanouis ! Pour le jeu scénique présentant la vie de Marie-Dominique , c'était un vrai défi pour eux que de parler, de jouer devant leurs camarades, et ils se sont surpassés et je crois même qu'ils ont gagné en assurance et en confiance, carrément !

Le plus stressant c'était de passer devant son niveau de classe et surtout de faire le premier pas. Et l'un d'entre eux m'a confié: 

 "même si certains se moquaient, cela ne m'a guère troublé".

Et puis ils étaient bien entourés et coachés ! Ils ont été déçu au final que ça passe si vite  tellement l'équipe était soudée et pleine de joie. Ils en redemandent encore et moi aussi !

Et à l'unanimité, ils ont été  marqués et vraiment touchés par un certain Joaquim qui les a bouleversé par son témoignage. Le temps d'échange en groupe était sympa et la célébration a rejoins tout le monde. Le seul bémol, c'est le grand jeu où il a fallu en imposer, mais c'est des warriors alors ils ont fait face !

A quand une nouvelle mission avec la famille salésienne qui bouscule notre quotidien et nous fait relire notre vie avec les copains !

Témoignage de Sylvaine Morel, Alp

Après le jeu scénique, un temps d'échange avec un salésien, sur un sujet qui les a touché était proposé.

 

De 15h à 16h30 les professeurs et le personnel de l'établissement ont pu partager un temps convivial sur la pédagogie salésienne avec l'équipe.

Et le soir, ce sont les parents qui ont été invités à participer à la mission pour une conférence

"Douceur et fermeté en éducation"

autour d'un apéritif dinatoire.

Vendredi 7 février

Le lendemain, c'est reparti plein pot avec le jeu scénique pour les 3e.                                                               

 

Les Jeunes du collège, de la 6ème à la 3ème,   se sont retrouvés

pour une belle célébration où chacun avait sa place, autour des

Béatitudes (jouées par des jeunes de la pastorale 6e).

 

                                                          

Un élève de chaque classe

est venu reconstituer 

 le visage de Don Bosco. 

 

 

 

Cette célébration a été  embellie par les musiciens et chanteur qui n'étaient autre que des professeurs.

L'après midi s'est poursuivie dans la joie par un grand jeu mené par les 4e, où Don Bosco et Sr Marie-Do donnaient le tempo !

 La dernière heure a été le temps du debriefing de la mission et le temps des adieux aux salésiens !

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Mornèse 2022 ?

1872- 2022

Les Soeurs salésiennes de Don Bosco fêtent leur 150 ans

et lancent

3 ans pour  - Redécouvrir le rêve des origines

                   - Continuer à rêver !  

                   - En famille salésienne

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Qui sont Jean Bosco et Marie-Dominique?

 Jean Bosco naît le 16 Août 1815 aux Becchi de Castelnuovo d’Asti, un village perché sur une des collines environnant Turin. Orphelin de père à l’âge de deux ans, il est élevé  par sa maman, Marguerite, paysanne remplie de sagesse chrétienne. Plus tard celle-ci aidera Don Bosco à persévérer dans sa vocation au milieu de conditions  particulièrement difficiles. En 1835, Jean Bosco entre au séminaire. Pendant ces années, il découvre la pauvreté des jeunes retenus dans les prisons de Turin. Cela l’émeut profondément. Le 8 décembre 1841, il rencontre un orphelin, Barthélemy Garelli, dans la sacristie de l'église de St Francois d’Assise. C’est le début de l’oratoire des jeunes. Il  est ordonné prêtre la même année. D’un acte providentiel à un autre, Jean Bosco s’affermit dans son choix de prédilection pour les jeunes et développe ce qu’on appellera  plus tard le « système préventif ». La fondation des Salésiens (1859) et des Filles de Marie Auxiliatrice (1872) sont des expressions palpitantes de sa réponse d’amour à Celui  qui, à travers la Vierge Marie, l’a appelé à être le guide et maître des jeunes livrés à eux mêmes. À sa mort le 31 Janvier 1888, Don Bosco laisse une famille religieuse florissante comprenant 773 salésiens et 393 Filles de Marie Auxiliatrice. L’Église entama son procès en béatification deux ans après sa mort. Don Bosco est béatifié le 2 juin 1929 et canonisé le 1er  avril 1934. Il est proclamé « Père et maître de la jeunesse » par Jean-Paul II en 1988.

« Il ne suffit pas que les jeunes soient aimés
mais qu’ils se sentent aimés »

Don Bosco

Marie-Dominique naît le 9 mai 1837 à Mornèse en Italie dans une famille de paysans profondément chrétienne. Dès son jeune âge, elle manifeste un tempérament fort, dynamique et réaliste. Son manque d’instruction du début a été largement suppléé par son don d’organisation et son esprit d’initiative. A quinze ans, elle se consacre  à Dieu  en adhérant à la  Pieuse Union de Marie Immaculée où elle se distingue par son zèle. A vingt-cinq ans, à peine guérie du typhus, elle met sur pied avec deux compagnes une  œuvre qui ressemble de près à celle de Don Bosco. L’arrivée de ce dernier à Mornèse le 8 octobre 1864 provoque chez Marie-Dominique une impression extraordinaire. En  1867, elle quitte sa famille pour la maison de l’Immaculée où fonctionnent l’ouvroir et le patronage festif qu’elle a fondés. Dans cette nouvelle ambiance, Marie-Dominique a l’opportunité de vivre l’idéal salésien. Par la suite, elle adhère pleinement à l’intention de Don Bosco de créer un institut religieux qui prendrait soin exclusivement des jeunes filles. Cette intention se traduira en acte quand, le 5 Août 1872, elle et 15 autres compagnes prononcent les premiers vœux. Elle est élue supérieure générale du nouvel institut. Quoiqu’ayant une vie courte, Marie-Dominique a pu voir fleurir et répandre son œuvre en d’autres régions d’Italie, en France et s’établir en Amérique du Sud. Elle est béatifiée le 20 novembre 1938 et proclamée sainte le 24 juin 1951.

« La joie est le signe d’un cœur
qui aime beaucoup le Seigneur »

                Marie-Dominique