Journée inter-Eglises, la mission ici et ailleurs: samedi 16 juillet 2016 — Ensemble Paroissial Saint-Joseph en Velay

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Sainte-Sigolène | Saint-Pal-de-Mons | Les Villettes<span>Ensemble paroissial Saint-Joseph en Velay</span>
Menu
Navigation

Journée inter-Eglises, la mission ici et ailleurs: samedi 16 juillet 2016

Journée inter-Églises,

la mission ici et ailleurs

à  l'ensemble paroissial Sainte Sigolène-Les Villettes

le 16 juillet 2016.

 

C'est avec joie que la paroisse de Ste Sigolène-Les Villettes a accueilli la journée inter-Églises, c'est à dire l’Église ici et ailleurs, l’Église de par le monde. Les prêtres et le conseil paroissial se sont donné de la peine pour accueillir cette rencontre.


L'équipe diocésaine de la coopération Missionnaire, appelée maintenant Service de la Mission Universelle, est à l'initiative de cette rencontre.


Frère Jean Bonnet nous dit le pourquoi de ce service diocésain :
Rappeler aux chrétiens des Églises locales vivant

la mission là où ils sont, qu'ils ont à se soucier de

la mission de l’Église Universelle dont ils sont

membres. Mission dont le pape François écrit

qu'elle n'est pas de l'ordre de l'avoir mais de

l'être. "

Une mission que nous ne nous donnons

pas mais que nous recevons d'un Autre, de Dieu

vers lequel nous nous sommes tournés pour un

temps de prière.


Que s'est-il passé à Ste Sigolène?


Ce fut une journée d'échanges, de partage

entre l’Église locale, celle de Ste Sigolène-Les Villettes

et l’Église Universelle

représentée par des chrétiens

d'une dizaine de pays et de plusieurs continents.

      

Le matin,le docteur Yves Braye,

conseiller départemental

a présenté les 2 communes

sur le plan humain, social et économique

 

 

Puis, des chrétiens engagés dans la paroisse,

nous ont dit                                                                

comment ils vivent la mission

sur place,

résumée sur cet arbre.        

Un partage intéressant riche

de la diversité

des actions pastorales et

des engagements des chrétiens.


L'après-midi,

ce sont les Églises du Congo, de l'Angola, du Laos,

de Madagascar, de Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Chili,

du Vietnam, du Burkina Faso, d'Equateur

qui se sont invitées dans notre assemblée

et dans nos échanges.

Nous avons entendu des témoignages de prêtres, de religieux, de religieuses et de laïcs originaires de ces pays ou y vivant aujourd'hui. Ils œuvrent au sein de jeunes Eglises où les congrégations religieuses tiennent une grande place dans l'évangélisation en solidarité avec les gens: dans l'enseignement, la santé, la pastorale des paroisses...

Ces missionnaires sont au contact de populations pauvres, souvent victimes de l'insécurité (vol, agression..) et de la corruption ambiante.


    
Le père Apollinaire,
congolais, est prêtre de la société des Missions Africaines de Lyon.

Il a quitté son pays pour aller annoncer l’Évangile dans les quartiers pauvres de Luanda, capitale de l'Angola.

 

Il lui a fallu apprendre une autre langue, le portugais. L'équipe des prêtres est internationale, lui congolais a rejoint un italien et un Kényan. Il a été victime de l'insécurité qui règne dans les quartiers

 

Sœur Marie-Lou Gilaude est

à Beaulieu

depuis presque un an.

Elle a   vécu

de longues années au Cameroun

et nous parle

de la présence de sa congrégation,

les sœurs de Jésus Serviteur dans ce pays.

Elle y avait été envoyée, dit-elle, pour découvrir le Christ à l’œuvre dans le peuple camerounais.

L’Église au Cameroun a comme une double face, l'une pleine de lumière et hélas une autre plus obscure. Mais comment ne pas évoquer la figure de Baba Simon Mpeke ? C'était un des premiers prêtres camerounais. IL est parti du Sud vers le Nord Cameroun pour évangéliser le peuple Kirdi. Son procès de béatification est en cours...

 


                            
                       Sandra, Simonette et Justine sont des sœurs de N.D. de la Salette.

    Malgaches, elles sont en mission à Blesle en Haute- Loire.

     Il n'y a pas de prêtre     résidant dans la commune, alors elles vont à la messe soit à Brioude, soit à Massiac dans le Cantal tout proche.

 

Elles se disent ouvertes à tous les appels.

Sœur Marie Thérèse Chapuis, de l'Institut des sœurs de Saint Joseph, est née à Bas en Basset. Elle est à Taabo en Côte d'Ivoire. Sa communauté religieuse est internationale. Elle, la française rejoindra à son retour deux Sénégalaises et une Tchadienne. Parmi ses nombreuses activités on remarque son souci de l'éducation des enfants. Elle n'a pas fini de construire une école dans un pays qui en manque cruellement. Il arrive que des instituteurs aient plus de 100 élèves dans leur classe. Quand les classes maternelles seront-elles construites ? Il manque des fonds… La paroisse de Taabo très vivante continue de grandir, il faudrait une autre église plus grande.


Soeur M. T. Chapuis et frère A. Samuel, tous deux en Côte d'Ivoire

Frère Albert Samuel est chez lui quand il revient à « Golène » mais il vit en Côte-d'Ivoire depuis 45 ans. Quand il est arrivé ils étaient 25 frères du Sacré-Coeur, tous français ou canadiens. Aujourd'hui ils sont en majorité ivoiriens, seulement deux français et un canadien.

Bien sûr on évoque le frère Jacques Bonnevialle (décédé en 1999) et qui a fondé là-bas la Maison Arc en Ciel, qui accueille des jeunes handicapés. Ses compatriotes des Villettes sont toujours fidèles à soutenir son œuvre qui continue. Après les événements de guerre qu'il y a eu dans le pays la réconciliation est loin d'être réalisée, la lutte contre l'insécurité et la corruption plus que jamais nécessaire. L'avenir politique du pays est loin d'être serein.


Patricia et Vendy sont originaires du Laos et plus précisément des Hmong des montagnes. Avec leurs parents ils ont émigré en France où ils ont grandi. Dans leur cheminement spirituel, ils ont connu un missionnaire sans "a priori" et sans jugement sur leur culture et qui a passé beaucoup de temps auprès de la famille de Patricia. Il célébrait la messe en langue du pays dans leur famille. Seule Patricia n'était pas encore baptisée.

Avec son mari elle va chercher sa voie...Ils choisissent l’Église Catholique car on y laisse les gens libres et on les aide à réfléchir avant de faire des choix. Patricia et Vendy ont été baptisés il y a trois ans à Ste Sigolène.

 

Sœur Lili Morales est née au Chili où elle a grandi

et où elle est devenue religieuse

dans la Congrégation

des sœurs de l'Enfant Jésus.

Elle rêvait d’Afrique,

elle ira en Equateur,

pays bien différent du sien.

Pendant 6 ans

elle s'engagera,

entre autres,

dans la pastorale de la santé,

attentive aux relations

entre soignants et malades.

Elle accompagnera aussi des couples.

Aujourd'hui elle est au Puy.


Père Pierre Vialla posait à chaque intervenant la même question:

« qu'est-ce qui vous a étonnés en arrivant en France ? »

Voici quelques réponses:

la neige - je ne voyais pas de piétons sur les routes - l'église presque vide ou seulement avec des personnes âgées - une certaine froideur dans le bonjour : en Amérique latine on s'embrasse, on se serre dans les bras, en France on se dit bonjour "du bout des doigts" (sœur Lili Morales) le très bon accueil dans les centres (couple laotien), bon accueil que tous ont souligné.


Si pendant des décennies, des missionnaires français sont partis aux quatre coins du monde, aujourd'hui ces jeunes Églises envoient des missionnaires chez nous.


-   Les trois religieuses malgaches, sont à Blesle depuis septembre 2015.
Elles participent activement à la vie paroissiale: catéchèse, animation liturgique, pastorale de la santé, entretien de l’église. Leur devise : rester disponible aux demandes du secteur et du diocèse.

-   Les trois religieuses de l'Enfant Jésus, originaires du Chili, du Vietnam et du Burkina sont en communauté avec 2 sœurs françaises à Vals-près- le- Puy. Elles sont là pour se ressourcer aux origines de la congrégation fondée par Anne Marie Martel.

C'est une communauté d'accueil internationale où se vit très fortement la fraternité : aller à la rencontre des autres, vivre la relation à l'autre...

-  A Ste Sigolène, sœur Pauline, religieuse du Christ d'origine malgache, a été envoyée par sa congrégation pour être au service des sœurs âgées de sa communauté. Elle participe également à l'animation liturgique de la paroisse et retrouve un groupe biblique avec sœur Claire.

Un petit temps festif, avec la visite du musée "la fabrique" a permis de découvrir la vie de la cité autrefois avec le textile et aujourd'hui le plastique.


La journée s'est clôturée par la célébration de l'Eucharistie dominicale présidée par notre Père Evêque, Mgr Luc Crepy et concélébrée par les pères Apollinaire, Vialla, Béal, Guérin et Pichon.


Journée très conviviale vécue dans le partage, la joie et la prière sans oublier les événements douloureux vécus à Nice le soir du 14 juillet.

 

 texte relu et complété par l'équipe diocésaine de la coopération missionnaire

Père Pierre Vialla- Frère Jean Bonnet - Renée et Alain